M HKA gaat digitaal

Met M HKA Ensembles zetten we onze eerste échte stappen in het digitale landschap. Ons doel is met behulp van nieuwe media de kunstwerken nog beter te kaderen dan we tot nu toe hebben kunnen doen.

We geven momenteel prioriteit aan smartphones en tablets, m.a.w. de in-museum-ervaring. Maar we zijn evenzeer hard aan het werk aan een veelzijdige desktop-versie. Tot het zover is vind je hier deze tussenversie.

M HKA goes digital

Embracing the possibilities of new media, M HKA is making a particular effort to share its knowledge and give art the framework it deserves.

We are currently focusing on the experience in the museum with this application for smartphones and tablets. In the future this will also lead to a versatile desktop version, which is now still in its construction phase.

Ensemble: DIVERSITAS I

Loin de venir de nulle part, les civilisations n’atteignent jamais non plus de point d’achèvement. Elles naissent, croissent et se renouvellent grâce à la mixité culturelle. La coexistence de cultures différentes offre en effet des possibilités inédites. Par l’ouverture à ce qui nous est étranger et la compréhension de traditions différentes, il est possible de les intégrer à nos propres processus mentaux et d’innover. Ce processus est toutefois exigeant, lent, et demande une compréhension transgénérationnelle.

Le Sénat, l’assemblée des entités fédérées, rassemble et rapproche les communautés et régions de Belgique.  Il incarne ainsi la légitimité fédérale.


Dans ses recherches sur l'intellectuel singulier, scientifique et politicien sénégalais, Cheikh Anta Diop, Vanessa Van Obberghen (°1969, vit à Anvers) traduit son intérêt pour la génétique et l’ADN dans une figure qui nous confronte avec nos stéréotypes relatifs à l’Afrique. Ici, son mannequin asiatique a une stature généralement considérée comme « typiquement africaine ». 

L’artiste sud-africain Kendell Geers (°1968, vit à Bruxelles) produit des œuvres qui croisent des préjugés glanés autour du monde. Les fétiches africains sont badigeonnés de couleur ; comme si la peinture réactivait leur puissance spirituelle. Ses œuvres imposent de renoncer aux explications traditionnelles de l’art et d’accepter un corps-à-corps émotionnel avec elles.

Ces djellabas de François Curlet (°1967, vit à Bruxelles) traitent des difficultés identitaires que rencontrent certains jeunes issus de l’immigration, balancés entre deux cultures, l’une orientale (parentale) et l’autre occidentale (médiatique). L’artiste résout cette tension identitaire par une synthèse humoristique entre la djellaba traditionnelle et le street wear : un apparent paradoxe social, économique et politique.

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Oeuvres

>François Curlet, Djellabas Nike, Fila, Adidas, 1998.Installation.

>Kendell Geers, Mutus Liber 953, 2014.Sculpture.

>Vanessa Van Obberghen, Tracing Cheikh Anta Diop , 2014.Photography, digital print on aluminium foil mounted on dibond, 150 x 100 cm.