MONOCULTURE – Segregation

Ensemble

Après l’abolition de l’esclavage par le président Abraham Lincoln en 1863, les États-Unis ont connu un siècle de ségrégation raciale légale. Dans les États du Sud, les lois Jim Crow (nommées d’après une caricature raciste issue d’une chanson populaire) en vigueur au niveau local et dans ces États instituaient une séparation stricte entre les populations blanche et noire : chacune de ces communautés devait avoir ses propres écoles, hôpitaux et restaurants, voire ses propres trains, toilettes publiques, parcs et cimetières. La Cour suprême a approuvé ces lois de ségrégation au titre du concept de « separate but equal » (« séparation dans l’égalité »). Étant donné que les États étaient eux-mêmes chargés de veiller à ce que les infrastructures soient également disponibles pour tous, cette idée n’a évidemment jamais été réalisée. C’est ainsi qu’une politique raciste a été menée dans le sud des États-Unis ; une politique qui, dans la pratique, était très similaire à celle d’« apartheid » instituée plus tard en Afrique du Sud. Sous la pression des personnes qui militaient pour les droits civiques, tels que Rosa Parks et Martin Luther King, et d’organisations telles que la National Association for the Advancement of Colored People (« Association nationale pour la promotion des gens de couleur »), la ségrégation raciale a été abolie par la Loi sur les droits civiques de 1964. Bien que, depuis lors, l’égalité ait été acquise dans la loi, la discrimination dans de nombreux domaines reste une réalité aux États-Unis de nos jours.

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