M HKA gaat digitaal

Met M HKA Ensembles zetten we onze eerste échte stappen in het digitale landschap. Ons doel is met behulp van nieuwe media de kunstwerken nog beter te kaderen dan we tot nu toe hebben kunnen doen.

We geven momenteel prioriteit aan smartphones en tablets, m.a.w. de in-museum-ervaring. Maar we zijn evenzeer hard aan het werk aan een veelzijdige desktop-versie. Tot het zover is vind je hier deze tussenversie.

M HKA goes digital

Embracing the possibilities of new media, M HKA is making a particular effort to share its knowledge and give art the framework it deserves.

We are currently focusing on the experience in the museum with this application for smartphones and tablets. In the future this will also lead to a versatile desktop version, which is now still in its construction phase.

Ensemble: Wetenschap & Experiment [Science & Experiment]

©Angelos bvba, photo: Lieven Herreman

[Science et expérience]

La fascination de Fabre pour le corps et la science remonte à sa jeunesse. Adolescent, Fabre ne pouvait imaginer d’activité plus passionnante que l’observation des insectes et autres animaux, la dissection de leurs petits corps et la transformation de ces petits êtres en de nouvelles créatures. La découverte du célèbre entomologiste et homonyme français Jean-Henri Fabre lui ouvre un nouveau monde qui influencera tout son univers artistique. Pendant la performance Me, Dreaming l’artiste examine son corps. Il abrase la peau de ses jambes comme on rabote une table en bois. L’objet devient corps, le corps devient objet.

L’homme qui mesure les nuages est un hommage, outre à son frère jumeau défunt, à la mort et au rôle de l’artiste. La performance exprime « le projet impossible ». L’œuvre symbolise la persévérance opiniâtre à mettre en lumière ce qui ne peut être inventorié. L’image romantique de la tentative d’imposer des données empiriques à un monde naturel en mutation perpétuelle est de surcroît en harmonie avec la pratique artistique de Fabre. Le titre s’inspire de l’expression du détenu et ornithologue Robert Stroud lors de sa libération de la prison Alcatraz : « Je vais mesurer les nuages. »

Autour du tournant du millénaire, Jan Fabre est le premier artiste à se voir proposer une résidence au Museum d’Histoire naturelle de Londres. Il travaille plusieurs années durant au film A Consilience, pour lequel il habille des scientifiques associés au musée en animaux de leur domaine de recherche.

Dans le film Is the brain the most sexy part of the body?, le scientifique Edward O. Wilson et l’artiste Jan Fabre sont face à face. Les pollinisations croisées entre leurs domaines leur permettent de mieux comprendre le cerveau et la beauté. Pour Do we feel with our brain and think with our heart?, l’artiste engage le dialogue avec le neurologue italien Giacomo Rizzolatti, qui a découvert les neurones miroirs, responsables de notre sentiment d’empathie. La Pietà en marbre de Fabre s’inspire de cette découverte.

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Oeuvres

>Jan Fabre, Nose Laboratory / Project for Nocturnal Territory, 1978-1979.Performance, several nights.

>Jan Fabre, Action: Thee-kater [Tea-hangover], 1980.Performance, 00:10:00.

>Jan Hoet, Jan Fabre, A Gambling battle between a curator and an artist , 1991.Performance, 03:00:00.

>Jan Fabre, Action: The Man Measuring the Clouds, 1997-2000.Performance, various.

>Martin Brendell, Ian Gauld, Dick Vane-Wright, Rory Post, Martin Hall, Jan Fabre, A Consilience , 2000.Performance, 00:36:00.