Photo: Christine Clinckx / M HKA
Géométrie et harmonie
Jef Verheyen est dans un dialogue incessant avec l’histoire de l’art. Par ses diptyques, triptyques et paravents, il s’inscrit dans une longue tradition. Les paravents chinois traditionnels, eux aussi, requéraient le talent de nombreux artisans spécialisés notamment dans la création textile, la peinture et l’ébénisterie. Dans son paravent à cinq volets, Jef Verheyen explore les limites entre l’art et l’architecture, la peinture et la sculpture, le fonctionnel et le décoratif.
Dans la dernière série de tableaux produits par Jef Verheyen, l’artiste utilise des formes géométriques de base ou des lignes de perspective. Il approfondit ses connaissances des proportions mathématiques et de la philosophie grecque pour créer l’harmonie. Il peint par exemple la forme carrée du mégaron, terme d’architecture issu du grec ancien. Entre 1980 et 1984, il peint des espaces en trompe l’œil où des miroirs en forme de diamants flottent dans l’infini.
>Jef Verheyen, • 0207 • Venice by Night, 1965-1966.Painting, paint on silk/mousseline (2) and canvas (3), 5 parts, folding screen, 210 x 120 each, 210 x 620 cm paravent.
>Jef Verheyen, Sammlung Lenz, Galerie Ursula Lichter, • 0105 • Groot violet - violet lens, 1968.Painting, matt lacquer and synthetic resin on canvas, 95 x 190 cm, 99 x 194 cm with frame.
>Jef Verheyen, Günther Uecker, • 0831 • Untitled, 1979.Painting, matt lacquer on canvas, 65 x 65 cm.
>Jef Verheyen, Josef Albers Museum Quadrat Bottrop, Ulrich Schumacher, • 0323 • Megaron Metaponte, 1982.Painting, matt lacquer on canvas, 110 x 110 cm.
>Jef Verheyen, • 0330 • Diamant - Zwevende Ruimte , 1984.Painting, matt lacquer on canvas, 71 x 71 cm.