Photo: Christine Clinckx / M HKA
Pour Jef Verheyen, la peinture est comme une « liturgie ». Une célébration de la couleur. Il s’intéresse à la symbolique des couleurs, aux émotions qu’elles suscitent et à l’interaction entre couleur et signification. Une reproduction de la Vierge de Jean Fouquet se trouvait sur le mur de son atelier. On peut voir ici côte à côte le diptyque de Jef Verheyen intitulé Lux est Lex et le chef-d’œuvre du 15e siècle, qui faisait lui aussi initialement partie d’un diptyque. Les deux artistes jouent avec le contraste entre le bleu et le rouge, le chaud et le froid. Les chérubins et les séraphins deviennent des aplats de couleur. Le diptyque de Verheyen est un hommage à un tableau qui, par sa modernité, semble surréel. Il aurait tout aussi bien pu être peint aujourd’hui.
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