Ensemble: Chapter 7: Autobiography, 1958–1980s, Antwerp-Los Angeles / Hoofdstuk 7: Autobiografie / Chapitre 7: Autobiographie
En 1969, James Lee Byars écrit ½ an Autobiography, tandis qu’on peut le voir assis sur une chaise dans la Wide White Space Gallery. Il s’agit d’une série de phrases éparses, comme « Que tu lises mon grand essai est une de mes œuvres ». Ici, un Byars anti-confessionnel joue avec notre réflexe biographique à l’égard des artistes et des poètes, un thème abordé peu de temps avant par Roland Barthes dans son article publié d’abord en anglais The Death of the Autor (1967) et l’année suivante en français, La mort de l’auteur.
En 1970, Byars achève une autre autobiographie, un court-métrage en 16 mm qui se compose uniquement d’une image noire sur laquelle Byars, entièrement de blanc vêtu, apparaît très brièvement juste avant la 24e seconde. Bien que la notion d’autobiographie soit très présente dans l’œuvre de Byars, il évite de révéler les détails biographiques et applique une stratégie de présence fugace et de costumes qui dissimulent. Comme un souffleur sous la scène, il murmure des choses que nous savons déjà, mais avons momentanément oubliées.
Oeuvres

Autobiography, 1970
James Lee Byars
Video, 16 mm film transferred onto video, black and white, 00:10:00

The Wings for Writing, 1972
James Lee Byars
Object, red silk cuffs with feathers, 2 x (48 x 88 cm)

A and B you ready to do some Fant. Show?, Wide White Space Gallery, Antwerp 1973, 1973
James Lee Byars
Other, paper invitation card, 12 x 15.7 cm

The Name of the Artist, 1974
James Lee Byars
Installation, 3 double-sided pieces, black wrinkled tissue paper, glass, wooden frame, 140 x 42.5 cm, 2 x (Ø 42.5 cm)

Einstein, Stein and Wittgenstein, 1984-1989
James Lee Byars
Sculpture, gold-painted furka stones, 8 x 20 x 13.5 cm, 12 x 14 x 12 cm, 10.5 x 23.5 x 16.5 cm

Beauty Goes Avantgarde, 1986
James Lee Byars
Print, print on paper, 52.5 x 38.2 cm